Mouvement du 17 novembre: mobilisations, gilets jaunes, mais aussi réticences

 Mouvement du 17 novembre: mobilisations, gilets jaunes, mais aussi réticences
850 000 signatures et des centaines d’appel au blocage. Tout est parti d’une pétition lancée sur Change.org. Aujourd’hui, les automobilistes sont en colères. L’objet des contestations c’est la hausse du prix du carburant. Armés de leurs gilets jaunes, ils sont de plus en plus en nombreux à appeler au blocage dans toute la France le 17 novembre. A Nantes, le collectif du 26 mai, qui représente plusieurs organisations, exprime toutefois ses réticences quant à ce mouvement. Jean Brunacci, porte parole de l’Union départementale Solidaire Loire Atlantique explique pourquoi le collectif n’appelle pas à la mobilisation de samedi.   [audio mp3="https://euradio.fr/wp-content/uploads/JeanBrunacci.mp3"][/audio]   Une urgence écologique, donc, et des mesures sociales, qui pour le collectif sont des priorités. En conséquence, le groupement d’associations souhaitent la mise en oeuvre de plusieurs mesures. Parmi elles par exemple: la mise en place d’un réseau de transport en commun gratuit sur le département. Lutte contre étalement urbain et la diversification de tous les modes de transports. Objectif: prendre en compte d’une manière alternative le vent de colère jugé légitime qui souffle sur l’ensemble du pays. La taxation des carburants et son impact sur le pouvoir d’achat fait aussi parler ailleurs en Europe. En Bulgarie, bien qu’il soit le deuxième pays à utiliser les carburants les moins chers, des milliers de personnes sont récemment descendues dans la rue contre la hausse des taxes sur les carburants. L’ensemble de l’Europe applique dans une certaine mesure des taxes sur les émissions de dioxyde de carbone allant de 120 euros par tonne en Suède à 20,4 euros fixées par le Royaume-Uni. Cette pression fiscale et écologique n’a pas encore atteint les pays de l’Est. En Russie, le tarifs sont encore peu chers, avec un prix de 0,59 € par litre de diesel .