Une jeune Britannique nous raconte son rapatriement depuis le Pérou

 Une jeune Britannique nous raconte son rapatriement depuis le Pérou

Conséquence de la crise sanitaire du Covid-19, de nombreux pays européens souhaitent rapatrier leurs ressortissants depuis les pays étrangers où ils se trouvent. Une jeune Britannique en voyage au Pérou nous raconte comment se sont déroulées ses dernières heures en Amérique du Sud avant son retour à Londres.

Elle s’appelle Verity et est d’origine britannique. Ayant fini ses études l’an dernier, elle décide de prendre une année sabbatique pour découvrir le monde. Seulement voilà, alors qu’elle essaye de rallier l’Equateur, elle reste bloquée au Pérou, je vous propose d’écouter son témoignage. 

“On a annoncé que la frontière avec l’Equateur allait fermer. Du coup vu que je faisais un long voyage, je voulais si possible entrer en Equateur. J’ai donc conduis pendant 10 heures jusqu’à la frontière pour finalement découvrir qu’ils avaient fermé un peu plus tôt que prévu. 

J’étais donc bloquée au Pérou. Et c’est d’ailleurs cette nuit là que le Pérou a annoncé l’état d’urgence. On n'avait vraiment pas le temps de s’organiser, c’était un problème pour les touristes qui n’étaient pas chez eux. 

Les touristes qui n’avaient pas de réservation ou qui n’avaient pas de place dans les auberges, n’avaient aucune autre option. Moi j’étais à la rue, je ne savais pas quoi faire et j’ai vraiment galéré pendant toute une journée. 

Je me suis enregistrée avec l’ambassade britannique, belge et française. C’est finalement le gouvernement britannique qui nous a rapatrié à Londres. Ils ont annoncé des vols de dernière minute et mis en place des bus pour aller chercher les gens qui n’étaient pas à Lima, la capitale du Pérou. 

Ca m’a pris environ 32 heures au total pour rentrer chez moi.” 

Les pays européens font leur maximum pour rapatrier leurs ressortissants depuis l’étranger. 

Selon Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères, 60 000 Français ont déjà été rapatriés depuis le début de la crise sanitaire et 10 000 devraient encore rentrer dans les prochains jours.