Le tourisme, autre victime du coronavirus

 Le tourisme, autre victime du coronavirus

Conséquence de la crise sanitaire, l'arrêt quasi-total des flux, notamment touristiques. Victor Yustres, journaliste espagnol nous explique les enjeux d'un secteur économique très important dans son pays.

Ironie du calendrier, le confinement mis en place dans plusieurs pays européens pour limiter la propagation du coronavirus intervient alors que les jours rallongent et que les températures se font plus douces. 

Avec le printemps, le tourisme s’intensifie, et cela est particulièrement vrai en Espagne, où de nombreuses fêtes sont célébrées à cette période de l’année. Des événements qui ont été annulés, avec toutes les conséquences que cela implique pour le secteur, très développé dans la péninsule ibérique, comme nous l’explique Victor Yustres, journaliste sur place. 

“C’est vrai que l’Espagne est l’une des destinations touristiques les plus importantes. En ce moment il y a pas mal de fêtes populaires, par exemple les Fallas à Valence, ou encore la semaine sainte en Andalousie lors de laquelle il y a des processions et où les gens sont dans la rue. C’est un événement très touristique. Mais tout a évidemment été annulé. On n’a pas encore de données chiffrées par rapport à l’impact que cette crise va occasionner sur l’industrie du tourisme mais je pense que ça va être dur. Même si on arrive à sortir du confinement prochainement, je ne pense pas que ça va s’arranger cet été, je ne pense pas que les gens vont vouloir venir passer leurs vacances ici étant donnée la situation.”

Selon l'Organisation mondiale du tourisme, plus de 60 millions de voyageurs se rendent en Espagne chaque année ce qui en fait la deuxième destination la plus visitée au monde, derrière la France.