Confinement : "Dans cette crise, les distances ont l'air de disparaître"

 Confinement : "Dans cette crise, les distances ont l'air de disparaître"

Direction Nantes, pour retrouver Franziska Pescel, ancienne journaliste de l’Académie Euradio. Elle nous explique pourquoi elle a préféré rester en France pour vivre le confinement.

"Au contraire de beaucoup d’étudiants ERASMUS j’ai décidé de ne pas rentrer en Allemagne dans cette crise. Ma mère me dit souvent que c’est dommage que je ne sois pas plus proche. Mais en fait, maintenant, ça ne servirait à rien que je rentre."

"Dans cette crise, les distances ont l’air de disparaître : je parle à ma famille par téléphone plus souvent que d’habitude, je suis plus proche de ma grand-mère à Cologne et de ma mère, elle aussi en Allemagne que de certains potes qui habitent pourtant à deux minutes de chez moi à Nantes. Même si les Allemands ont encore un peu plus de liberté que les Français - ici on peut sortir et rencontrer une personne maximum - la situation reste malgré tout très similaire. Le gouvernement allemand recommande de ne pas sortir, ce n’est pas une obligation mais plutôt une recommandation, donc si on veut minimiser les risques on suit les préconisations."

"Cette année sera même la première fois depuis une dizaine d’années qu’on va tous se voir à Pâques ! Avec ma mère et tous mes frères on s’est donné rendez-vous sur une application pour pouvoir se voir donc d’un certain point de vue on est finalement plus proches que d’habitude. On n’a pas le stress lié aux fêtes, on n’est pas “coincés” avec la famille, bien sûr il manque la “bonne bouffe” mais au moins, on peut juste éteindre son ordinateur si on a envie de fuir ! Ça a quand même un côté pratique, il faudra le garder en tête pour les fêtes de famille à venir !"