L'équipe 27 d'Euradio : Oliver Little

 L'équipe 27 d'Euradio : Oliver Little

Voilà, c'est le dernier jour pour l'équipe 27 de l'Académie Euradio. Alors, c'est le moment de parler un peu de nous. Et aujourd'hui, les tribulations de notre journaliste anglais Oliver Little, enfin, Ollie pour les intimes. Début février, il est arrivé tout droit de Londres pour emménager à Nantes.

Quand il a pris son micro pour la première fois, il a d'abord brisé un couple : "J'ai interviewé une femme dans la rue pour la St Valentin, au début du stage à Euradio. Je lui ai demandé si pour elle, la St Valentin est une manière de ressusciter les relations mortes.

Et une fois l'enregistrement fini, elle m'a demandé : 'mais qu'est-ce que tu voulais dire par là ?' Ce que je voulais dire, c'est que la St Valentin c'est pour les couples qui ne célèbrent rien, qui ne passent pas de temps ensemble, qui ne partagent rien et qui se tiennent donc aux fêtes publiques'. Elle m'a regardé : 'mais c'est moi ça !' J'étais très gêné, je me suis confondu en excuses, disant que je n'avais rien voulu suggérer ! Mais elle a dit : 'non non, tu as raison, ma relation est morte !' J'ai fini par dire 'ah bah termine-là alors'."

Puis, il s'est improvisé chanteur. "Un après-midi, j'étais dans le studio pour enregistrer l'animation de mon émission du lendemain. Nous avons un ukulélé dans le studio. Alors, comme j'étais en avance, je me suis entraîné à jouer et chanter en même temps dans le micro. C'était une chanson de Thirty seconds to mars. Pour rigoler, je me suis enregistré et l'ai rajouté dans l'émission. C'était très nul, vachement nul en fait. Le problème, c'est que j'ai oublié de l'enlever... Et je suis sûr que tous nos auditeurs l'ont entendu, alors je m'excuse maintenant."

Mais c'est pendant le confinement qu'il a découvert son véritable talent. Il est devenu icône de forme physique pour Euradio. Dans notre rubrique du corona-culture, il s'est appliqué à entretenir la musculature de nos auditeurs. Avec des concours de pompes, des défis de gainage en famille, ou toutes sortes d'exercices ludiques.

"Alors, je pense que c'était le premier vendredi : je me suis deshabillé devant mon chef parce que nous étions dans un bar, et nous faisions un concours de déguisements avec toute l'équipe. J'ai enfilé des sous-vêtements de femmes. Là, tout le monde m'a dit "ouah dis donc Ollie, tu es vachement musclé !" Et c'est là que je suis devenu l'icône de forme physique... Non je rigole je me suis donné le titre tout seul car je suis très narcissique."

Et pour la suite de sa carrière journalistique ?

"A Euradio, nous avons appris beaucoup sur nous-mêmes et sur nos capacités de journalistes. Moi par exemple, j'ai découvert que j'avais une bonne voix pour la radio, et que je ferais un bon animateur, mais que je n'ai peut-être pas la maturité pour les reportages de fond et les interviews avec des experts. Mais je me vois vraiment bien dans un journalisme un peu plus léger, un peu moins sérieux. Disons qu'au début du stage, c'était assez probable que je continue dans le journalisme, et aujourd'hui, c'est plus que probable."

Alors on se quitte, toujours dans la bonne humeur. Et on espère bien qu'il va continuer à entretenir ses muscles, qu'il a bien mérité d'exhiber dans des situations inappropriées.