Le rôle de la Banque centrale européenne : paroles rapportées de nos eurodéputés

 Le rôle de la Banque centrale européenne : paroles rapportées de nos eurodéputés

Lors de la session plénière du 14 au 17 février 2022, plusieurs prises de paroles ont eu pour sujet le rôle de la Banque centrale européenne au sein de la politique de l'Union européenne. A cette occasion, Wyloën Munhoz-Boillot, présente à Strasbourg, a compilé quelques interventions d'eurodéputés, ainsi que la réponse de la Présidente de la BCE Christine Lagarde.

Ce mardi 15 février 2022, la Présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, s’est adressée pour la première fois aux eurodéputés en session plénière pour débattre de l’économie de la zone euro et des activités de la BCE. Un discours qui a suscité de nombreuses réactions au sein de l'hémicycle.

Le rôle de la BCE avec l'eurodéputé des Verts Claude Gruffat

Pour Claude Gruffat, eurodéputé des Verts, la Banque centrale européenne devrait davantage favoriser les investissements dans les énergies renouvelables pour lutter contre l'inflation. On l'écoute au micro de Wyloën Munhoz-Boillot.

Plaidoyer pour la refonte du mandat de la BCE avec Manon Aubry

Selon Manon Aubry, députée européenne France Insoumise, "la crise actuelle du pouvoir d'achat n'a rien à voir avec la monnaie. Elle est dû à la voracité des énergéticiens comme Total qui accumulent des profits historiques en faisant des consommateurs des vaches à lait."

"La politique climatique ne peut être menée par la BCE" affirme l'eurodéputé Sven Simon

En revanche, pour l'eurodéputé allemand Sven Simon, du parti populaire européen (PPE), la BCE ne doit pas intervenir dans la politique climatique de l'UE, car "cette action ne figure pas dans son mandat".

"Le principal mandat de la BCE, c'est la stabilité des prix", a tenu à rappeler la Présidente de la BCE

En réponse aux critiques formulées par certains eurodéputés sur le rôle de la Banque centrale européenne et sur les priorités de sa politique monétaire, Christine Lagarde a notamment rappelé - en anglais - que "les objectifs secondaires [comme la lutte contre le changement climatique] ne peuvent pas avoir d'impact négatif sur l'objectif principal de la BCE [la stabilité des prix]". Voici un extrait de son intervention traduite.