Sébastien Dulude était l’invité du festival Atlantide des littératures, qui s’est tenu à Nantes du 6 au 9 mars derniers. Il présentait son roman Amiante. Nous en avons profité pour échanger quelques mots, concernant tant l’écriture que la gestuelle des soins d’urgence aux blessés, en passant par l’artiste John Cage et la philosophie du Tao.
Explorateur des extrêmes et des contrastes, Sébastien Dulude les a d’abord mis à l’épreuve de la poésie, écrite et performée. Après des recherches sur l’esthétique de la typographie, il continue d’investiguer la dimension visuelle du livre, notamment les rapports de l’écrit et de l’image, en tant que directeur de la collection Les doigts ont soif, pour les éditions québécoises La Mèche.
Amiante est son premier roman, le récit poignant d’une enfance en milieu toxique et isolant, de la tristesse en héritage, de la répétition des schémas et, cependant, du feu qui couve et croît.
Une entrevue animée par Julia Butault.
