L'Institut suèdois, situé dans le marais à Paris, accueille jusqu'au 1er octobre l'exposition Fine Dying imaginé par Missechiefs. Six artistes suédois.e.s revisitent l'art de la table dans une atmosphère chic et extravagante. Une exposition évolutive que notre journaliste Lou Surrans est allée découvrir.
Une lumière rose fluo, de la musique électronique et des œuvres d’art provocatrices. Fine Dying de Misschiefs est la nouvelle exposition de l’Institut suédois à Paris. Paola Bjäringer la fondatrice de Misschiefs est la curatrice de cette exposition. Elle explique le principe de Misschiefs : "C'est une plateforme interdisciplinaire basée à Stockholm mais plus précisément c'est une méthode, une façon de penser, de travailler. Comme disant Virginia Wolf, si on n'a pas de pièce à soi on ne risque pas de créer. Donc, je négocie avec des propriétaires immobiliers qui ont des surfaces inoccupées pour avoir des loyers très réduits et ensuite je sélectionne des femmes artistes et non binaires uniquement pour y travailler sans payer de loyer."
Dans cette exposition, six artistes suédoises rendent hommage au texte L’Ange de la maison de Virginia Woolf. Elles détournent l’art raffiné de la table et brisent les clichés en représentant des plats ensanglantés ou stylisés. "C'est très punk mais très beau" décrit la curatrice.
Misschiefs, c'est un lieu safer pour se soutenir et échanger au quotidien. Paola Bjäringer, la fondatrice de Misschiefs
D’abord montrée à Stockholm puis à Milan, l'exposition Fine Dying évolue au fil de ses visites. Ici, une artiste française a été invitée à participer. L’échange entre la France et la Suède est l’un des objectifs de cet unique lieu culturel confie Sara Arrhenius, la directrice de l'Institut suédois.
L'objectif du lieu est de créer un dialogue entre les deux pays et d'apprendre et d'en savoir plus sur notre culture. Sara Arrhenius, la directrice de l'Institut suédois.
Fine Dying est ouvert au public jusqu’au 1er octobre. C’est ensuite une artiste peintre suédoise qui occupera l’espace à partir du 17 octobre.
Pour en savoir plus sur l'histoire de l'Institut suédois :
Un reportage de Lou Surrans