Violences faites aux femmes
Le Conseil de l’Europe a récemment publié un rapport, rendu public hier, concernant l’encadrement de la lutte contre les violences faites aux femmes. Et si celui-ci salue les efforts de l’hexagone faits en la matière, d’autres points très négatifs sont soulevés.
Parmi-eux, la prise en charge des femmes victimes de violence et des réponses pénales insuffisantes, notamment à cause de la définition même du viol.
Les violences faites aux femmes, qui faisaient justement l’objet d’un colloque hier à Strasbourg. Un colloque très attendu, puisqu’il s’agissait de la 10e édition. Au programme cette année : les réflexions portaient autour du thème “Échecs, victoires et rêves”. Le rêve serait bien sûr que les femmes ne soient plus victimes de violences morales, physiques ou sexuelles.
Malheureusement c’est loin d’être gagné. Exemple samedi. Deux étudiantes ont porté plainte contre un chauffeur Uber. Celui-ci aurait eu un comportement déplacé envers les clientes, qui auraient subi des attouchements.
Le chauffeur accusé n’en serait pas à sa première tentative. La première victime a avoir déposé plainte témoigne de faits qui se seraient déroulés dans la soirée de samedi. Un récit qu’elle a également partagé sur Facebook afin de prévenir un maximum de femmes. L’une d’elle s’est reconnue dans des faits similaires, qui se seraient déroulés en 2017. Cette dernière a elle aussi décidé de porter plainte.
La compagnie Uber aurait déclaré prendre les mesures qui s’imposent et tout mettre en oeuvre pour garantir la sécurité des passagers.
Vidal
Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé, des mesures pour lutter contre la précarité étudiante en réponses à l’acte désespéré d’un étudiant lyonnais s’étant immolé par le feu la semaine dernière.
Au programme : la mise en place d’un numéro d’urgence que pourront appeler les étudiants en situation de détresse et de précarité extrême. Un service qui mettra les étudiants en lien avec des assistants sociaux qui seront à même de les informer sur les aides auxquelles ils peuvent prétendre. Car la difficulté dans le système actuel réside aussi en partie sur le fait que les étudiants n’ont pas forcément connaissances des dipositifs existants.
Si la vie étudiante est souvent synonyme de galère, et ce partout en Europe, les situation diffèrent malgré tout.
Des frais d’inscription exorbitants au Royaume-Uni, en passant par le casse-tête du logement.
Un pays très enviés : le Danemark, qui a instauré un salaire universel pour les étudiants.
Là-bas, tous les jeunes disposent d’un salaire universel de 800 euros d’allocation.
Mais du rêve à la réalité il n’y a qu’un pas… Car ce salaire, est soumis à conditions : ne plus vivre chez ses parents, travailler au moins 10 heures par semaine. D’autant que le coût de la vie est beaucoup plus élevé là-bas.
Autre dispositif contesté : Erasmus, que nombreux accusent de ne pas être accessible à tous. Si le système permet d’être exonéré des frais d’inscription du pays d’accueil, il n’en reste pas moins que la bourse, comprise entre 150 et 300 euros ne suffit généralement pas à financer logement, courses, soins de santé et loisirs, qui sont généralement nombreux lors des séjours en Erasmus.
Diocèse
Et puis le Diocèse de Strasbourg a pris des dispositions concernant les abus sexuels au sein de l’Eglise. Depuis septembre 2018, siège la Commission “mieux vaut tard”, dont l’une des mesures récemment annoncées est de ne plus laisser un enfant seul en présence d’un membre de l’EGlise. Les enfants devront être accompagnés par plusieurs adultes quelles que soient les circonstances.
Autre mesures : des formations pour les prêtres, mais aussi des confessionnaux vitrés. Transparence absolue.
Et toutes ces mesures seront transcrites en une loi ecclésiale.
L’Eglise qui a largement pris conscience des problèmes d’abus sexuels en son sein. En février dernier le Pape François réunissait au Vatican plus d’une centaine de présidents de conférences épiscopales dont plus d’une trentaine d’européens, pour faire un point sur la question et délivrer une feuille de route à suivre pour stopper ce fléau.
Météo
Aujourd’hui à Strasbourg, le temps sera nuageux. Avec quelques éclaircies de temps à autre. Il ne fait qu’un degré à l’heure ou je vous parle mais le mercure devrait se limiter à 6° au plus haut de la journée. Et les températures ressenties seront en réalité encore plus basses.