Emmanuel Macron présentait ce mercredi devant les eurodéputés ses priorités pour la présidence française de l'Union européenne. Un événement qui marque le coup d’envoi effectif de six mois pendant lesquels la France aura l’opportunité de mettre à l’agenda européen ses priorités. Un discours commenté et parfois critiqué, tant sur le fond que sur la forme, par les parlementaires.
La superposition des agendas européen et national a été vivement pointé du doigt par un grande partie des eurodéputés, qui n’ont pas apprécié que la campagne présidentielle s'invite dans l’hémicycle strasbourgeois. C’est par exemple le cas de François-Xavier Bellamy, président de la délégation française du parti populaire européen (PPE).
Une campagne présidentielle qui risque d’écourter, de facto, la présidence française du conseil de l’Union européenne. Beaucoup d’eurodéputés ont exprimé leurs réserves sur la capacité de la France à parvenir à ses objectifs, comme Sylvie Guillaume (Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen, S&D) au sujet des ambitions du Président de la république en matière de climat :
Pour le groupe Renew, principal soutien d’Emmanuel Macron au Parlement européen, pas une ombre au tableau. Valérie Hayer, eurodéputée Renaissance et marcheuse, a salué le discours du chef de l’Etat :
Un discours qui prend en compte des grandes priorités du Parlement en matière de souveraineté, de défense et de valeurs, mais qui a épargné certains sujets. Michèle Rivasi, eurodéputée verte, regrette que des thèmes comme les enjeux sociaux ou la jeunesse n’aient pas été suffisamment abordés en profondeur. Elle remarque également un manque de propositions concrètes :