La soupe est presque prête. A Nantes, dans le petit quartier des Alouettes, on trouve un comptoir solidaire. Une petite épicerie associative qui porte le nom de ce quartier depuis 2017, date de sa création. L’une des fondatrices, Odile Brousse.
“On a une partie vente, dans la partie gauche de l’épicerie et puis un axe gratuité. Dans le sens où on récupère des produits en limite de date. L’objectif dans tout ça c’est vraiment d’aider les gens à changer de comportement dans l’alimentation: Acheter local, acheter en vrac et lutter contre le gaspillage alimentaire.”
“Ce matin on est allé au Min récupérer des produits et puis après on est allé au Super U de Pont Saint-Martin. Quand on arrive avec tout notre chargement, il faut ranger, trier et nettoyer les produits. Et puis l’après-midi c’est les ateliers de cuisine.”
“Aujourd’hui on a 280 adhérents, une soixantaine de bénévoles.”
A 17h, c’est l’heure: la Boutique ouvre. Pour le grand plus grand plaisir des adhérents. Pour Romain, Zoré Chargué, Christiane et Anne-Sophie, cette association leur permet d’allier écologie, besoins et surtout lien social.
“Mon mari ne travaille pas et j’ai un garçon. C’est pour ça que je suis venu ici.”
“C’est un super endroit. L’idée c’est de créer du lien social entre les gens. Il y a du thé, du café. Tout est fait pour être bien accueilli.”
“Nous on y revient avec plaisir. En plus elles vendent des produits bios et écolos donc que du positif. C’est quelque chose qui peut se développer partout. Et puis on en jette tellement de la bouffe.”
Le Green Deal européen pourrait-il permettre de financer d’autres projets comme celui-ci à l’échelle locale? Pour Odile Brousse, ce serait une vraie bonne action.
“ Nous on a eu une chance inouïe parce qu’on avait le local. Le problème sur lequel butent plein de projets citoyens et écologiques, c’est qu’ils n’ont pas de locaux. Si l’Europe peut aider en créant dans des villes européennes des lieux qui sont dédiés à ça, ça serait vraiment utile."