Si certains attendent avec impatience le déconfinement, d’autres semblent prendre la situation avec philosophie. C’est le cas de Matthias Brantegem chargé de relations presse pour un groupe de paris en ligne.
"En tant que Belge déjà, je suis très content que l’on ait enfin un gouvernement. Au moins une chose de positive dans cette crise !
Je travaille chez moi, je fais du télétravail, comme quelques-uns de mes collègues. Pas tous, parce qu’une grande partie de notre entreprise est mise au chômage technique. Moi, je travaille pour le côté digital, ce qui me permet de travailler chez moi.
J’ai remarqué quelque chose d’assez marrant. J’ai un collègue qui a pris de nouvelles résolutions depuis le nouvel an. Il s’est mis au sport, a limité sa consommation d’alcool. J’admire cette volonté de bien faire ! Il est devenu une autre personne.
Avec le confinement, j’ai moi aussi pris de nouvelles résolutions. J’ai donc appelé ce collègue qui m’a confié que le fait de rester à la maison avait complètement perturbé ses nouvelles habitudes. Ce qui lui manque c’est une 'structure', un cadre, un rythme. Je pense que dans cette crise il y a deux types de personnes, des gens qui ont besoin d’une vie structurée - aller au travail, à la salle de sport, de vivre normalement - et des gens qui, au contraire, sont ravis d’être confinés chez eux, comme moi, et qui essayent de voir le côté positif de cette situation."
Le confinement n’est donc pas forcément synonyme de contrainte. En Belgique, le gouvernement a décidé il y a quelques jours d’en prolonger la durée jusqu’au 3 mai prochain.