La journée mondiale de la Terre, du 22 avril, s’est déroulée cette année dans un contexte de crise sanitaire planétaire. Lancée en 1970 aux États-Unis, le but de cet événement était de sensibiliser et de réfléchir à l’environnement. Le 50ème anniversaire de cette journée, que l’on fête cette année, a dû prendre encore plus d’ampleur, au vu de l’intensification du changement climatique ces dernières années. Et de la multiplication des exigences de la société civile pour accélérer les actions en faveur du climat.
Mais la propagation du coronavirus et la nécessité de respecter la "distanciation sociale" ont obligé ces évènements, de migrer vers le monde virtuel et la réflexion au niveau individuel. Parallèlement, la baisse radicale des émissions polluantes, en Europe et ailleurs, en raison du confinement, pourrait être encourageante. Mais les experts avertissent qu’il s’agit d’une période transitoire, bientôt terminée avec le déconfinement.
Le temps du confinement pourrait être alors utilisé pour réévaluer les habitudes quotidiennes de chacun. Alors quelles sont les petits gestes responsables pour l’environnement, que tous les Européens peuvent prendre, même en confinement ?
Premièrement, on peut améliorer notre alimentation et incorporer plus de recettes à base de fruits et légumes. En effet, la consommation de viande et de poisson se traduit par une production parmi les plus néfastes pour l’environnement. Ensuite, on peut opter pour la lecture, à la place de regarder en streaming des videos. Une technique, qui émet du carbone, notez-le bien. Chaque Européen peut également exiger de ses politiciens, locaux et nationaux, de contenir dans leur programme des actions pour le climat, encore plus exigeantes. Une autre possibilité est d’essayer de réparer, pendant ce confinement, des objets usés ou bien donner une seconde vie à ceux qui ne sont plus utilisés.