En 2020, la SNCF perdra son monopole dans le transport ferroviaire. Et de nombreuses compagnies privées sont déjà attirées par le réseau ferroviaire français.
En 2020, la SNCF perdra son monopole dans le secteur des transports ferroviaires, obtenu en 1937 de la fusion des sociétés publiques et privées alors en place.
Ce passage du monopole à la concurrence s’inscrit dans le cadre d’une réglementation européenne.
Chaque Etat-membre est donc contraint de transcrire ces directives et règlements européens dans le droit national.
Comme nous l’explique Gilles Dansart, journaliste pour le média Mobilettre, spécialisé dans les questions de mobilités.
Mais cette ouverture à la concurrence s’organise :
Et le marché français semble susciter beaucoup d'enthousiasme pour de nombreux opérateurs français mais aussi étrangers.
Si l’ouverture à la concurrence continue de faire débat en France, notamment chez les cheminots, c’est parce que la libéralisation du marché risque de remettre en question certains droits et avantages acquis par les syndicats cheminots.
D’un autre côté, l’ouverture à la concurrence est selon l’Union européenne une stratégie pour permettre un regain de dynamisme et de compétitivité au sein d’un secteurs en perte de vitesse par rapport au secteur autoroutier ou aérien, alors même que le secteur ferroviaire est le moins polluant.
Comme tout autre moyen de transport longue-distance, il assure la mise en oeuvre de l’un des principes fondamentaux de l’UE : garantir la libre-circulation des biens et des personnes.