Début février se tenait le One Ocean Summit à Brest. Ce grand événement voulu par Emmanuel Macron a réunit de nombreux acteurs autour d'une même question : comment préserver les océans ? Parmi les invités, l'Association Internationale Villes et Ports. Quel est le rôle de cette association / ONG en Europe ? Par quel moyen peut-elle contribuer à préserver les océans ? Toutes les réponses et bien plus encore avec son directeur général Bruno Delsalle.
Pas d'écologie sans « décroissance » ?
Durant le OOS de Brest, le président de l'AIVP et ancien premier ministre Edouard Philippe n'y est pas allé par quatre chemins. Au-delà des différentes initiatives et engagements comme le label Green Marine Europe de l'ONG Surfrider Europe (dont le port de Dunkerque fait partie), Edouard Philippe estime que le changement doit avant tout venir de la société. « Les villes portuaires sont celles qui symbolisent le mieux la mondialisation et ses pathologies [...] Certains ports ne sont pas très favorables à ce que l’on appelle parfois la décroissance [...] Il nous faut envisager le développement des ports de façon respectueuse pour ses habitants et la biodiversité ». Pour l'heure, 190 organismes se sont déjà engagés au sein de l'AIVP pour essayer de verdir le secteur portuaire, soit une cinquantaine de pays représentés.
Prochaine échéance pour l'ONG, la 17e Conférence Mondiale Villes et Ports se déroulera le 11 mai prochain à Tanger, au Maroc. « Il s’agit du rassemblement mondial des acteurs du développement durable de la ville portuaire pour faire le point sur les enjeux et s’inspirer des projets ».
Photo : aiVP