Dernière semaine pour la team 27 d’Euradio. Alors on s’en va mais pas sans dire au revoir. Aujourd’hui, place à notre artiste anglaise, passionnée de théâtre et de culture, je parle bien évidemment de Constance. Conky pour les intimes.
"Je m'appelle Constance, je viens de finir, l'été dernier, mes études en littérature anglaise. J'ai aussi fait pas mal de théâtre, j'ai notamment écrit quelques pièces. Aujourd'hui, j'essaye de faire de plus en plus de journalisme et le stage Euradio a été une superbe expérience pour goûter à ce monde."
De la rédac au confinement tout a changé pour la rédaction. Voici ce qu’elle en retient.
"À la rédaction ce que j'adorais c'était l'atmosphère. J'ai aussi beaucoup aimé le fait qu'il y ait une boulangerie juste en-dessous du bureau. Du coup quand on ne bossait pas d’arrache pied, on pouvait manger."
"Pendant le confinement, j'ai beaucoup aimé la possibilité de me réveiller deux minutes avant la conférence de rédaction et de pouvoir rester en pyjama jusqu'au déjeuner."
Des sujets, des chroniques, des reportages, Conky, en a fait beaucoup en 5 mois. Dont un sur des enfants et une voiture.
"C'était un reportage sur des élèves de primaire qui accueillaient dans leur cour de récréation, une voiture tableau. Ils pouvaient gribouiller dessus et faire des dessins. C'était super sympa de passer l'après-midi avec eux. Ils m'ont fait découvrir tous leurs jeux, leurs dessins et leurs petits mondes bizarres."
Euradio se termine vendredi pour elle. Des souvenirs, une philosophie, et un avenir.
"Pour moi, Euradio ça représente deux choses. D'abord, c'est bien évidemment une communauté européenne magnifique. C'est une chance de pouvoir rencontrer des gens qui viennent de partout, d'échanger des langues, des pratiques culturelles.
"Ensuite, ce qui m'a marqué à Euradio, c'est la mentalité d'apprendre en faisant. Peu de rédaction te donne cette opportunité. Dès le début tu dois être autonome, tu dois apprendre vite à réaliser et diffuser des contenus."
"Mon avenir c'est une question un peu difficile en ce moment. Parce que, comme tous ceux qui veulent bosser dans l'art ou le journalisme, c'est pas top en ce moment. Du coup, je vais retourner à Londres pour devenir pigiste et puis on verra. C'est le futur. C'est le nouveau monde vert, du moins j'espère. On va tous se réinventer."
Un futur pas tout à fait tracé, un peu comme nous tous. Mais Constance, elle n’aime pas vraiment ce qui est tracé. Elle va et vient à la recherche de nouvelles expériences, de nouvelles rencontres. Elle nous quitte demain, suivant son chemin. Un chemin qui, j’en suis persuadé, croisera un jour, une nouvelle fois le nôtre.