Si vous avez tenté de prendre un Uber, lundi 13 janvier à Lyon, vous avez sans doutes eu une mauvaise surprise. En parallèle de la mobilisation générale contre la réforme des retraites, les chauffeurs ont stationné leurs véhicules par dizaines dans le quartier de la Part-Dieu.L’ambiance est restée calme et cordiale avec les passants et les forces de l’ordre.Ce qui a permis à Mehdi Mejeri, président fondateur de l’associationdes chauffeurs indépendants lyonnais, de nous expliquer leurs revendications
Des préoccupations qui dépassent largement les frontières de Lyon. Les chauffeurs en ont bien conscience : ils travaillent déjà, via les intersyndicales, à coordonner leur lutte à l'échelle de l'Europe.
Depuis l’arrivée d’Uber sur le marché, la Cour de justice Européenne a permis aux États de légiférer pour réguler le service, notamment en qualifiant son activité de transport et non de simple mise en relation. Le Danemark et l’Italie ont par exemple décidé de totalement retirer cette plateforme de VTC de leur territoire.