Ce week-end du 8-Décembre restera sans doutes comme le plus incertain depuis l’édition annulée en 2015 du fait de la menace terroriste.
Des métros et des places noires de monde des milliers de gens faisant la queue pour circuler dans certaines rues,
Vu de l'intérieur, la Fête des Lumières s'est déroulée comme d'habitude cette année.
Pourtant, c'était inévitable, la grève a réduit la fréquentation.
L'Union des métiers de l’hôtellerie estime que 15 à 30% d'annulations
ont été constatées dans les hôtels du centre ville de Lyon.
On évoque le chiffre de 2 millions de visiteurs quand les meilleurs années ont atteint 4.
Les TCL parlent de 6,6 millions de voyages comptabilisés.
Le maire de Lyon, Gérard Collomb,
reconnaît lui même qu'entre la menace terroriste, les mouvements sociaux
et les grèves des transports, il devient je cite « de plus en plus difficile d'organiser la Fête »
Lyon Capitale nous apprend même qu'environ 300 personnes se sont réunies samedi sur la presqu’île pour protester contre la Fête des lumières.
Parmi la soixantaine d’œuvres présentées cette année,
Les robots et la mécanique en général étaient semble t-il à la mode.
La Prairie éphémère de la place Bellecour, figurant des créatures fantastiques et spectrales, entre orques et oiseaux, a reçu le Trophée des Lumières France 3, décerné grâce au vote des internautes.
Les membres du club des partenaires, eux, ont plébiscité Une toute petite histoire de Lumière, la projection XXL de la place des Terreaux enfin libérés de ses travaux.
On attend encore de savoir quelle somme a été récolté par les Lumignons du cœur en faveur cette année d'APF France handicap.
Avant le gros de la Fête, on parlait déjà de sommes avoisinant les 40 000 euros.
On retiendra aussi, hélas, de cette édition 2019 la pluie qui s'est invité de manière fugace.
Malheureusement, elle a en partie gâché le grand final : le lâché de 20 000 Lumignon sur la Saône.
C'est aussi le risque quand on organise un événement aussi gros sur une si petite durée et le tout, au mois de décembre.