Le crowdfunding, un moyen de plus en plus utilisé par les jeunes entrepreneurs pour financer leurs projets. En 2014, la France était le premier pays européen à se doter d'un cadre juridique en la matière.
Vous avez une excellente idée, vous êtes très ambitieux, vous avez du talent. Seulement voilà, pour que votre projet prenne toute sa dimension, il vous faut des financements.
Et c’est là que la galère commence : l’enthousiasme du début se transforme en frustrations !
Alors, certains n’hésitent plus à utiliser le crowdfunding, ou financement participatif.
Exemple à Strasbourg avec Hugo Tichit, co-fondateur et président du projet La Canopée. Le but : créer une galerie d’art en ligne pour mettre en lumière le travail d’artistes oeuvrant dans le sens du développement durable. Leur projet est consultable sur la plateforme Ulule.
Le financement participatif, un mode de financement dit “désintermédié”, c’est à dire que la levée de fond se fait sans l’aide des acteurs habituellement sollicités, comme les banques.
Plusieurs personnes investissent le montant de leur choix dans tel ou tel projet.
Un moyen souvent d’apporter sa contribution à une idée qui nous séduit.
Avec l’essor des réseaux sociaux, le crowdfunding a pris beaucoup d’ampleur ces dernières années, et de nombreuses plateformes permettent de le pratiquer.
En 2014, la France était le premier pays de l’Union européenne à se doter d’une réglementation en la matière.
À l’heure actuelle, le financement participatif ne fait pas l’objet d’un régime juridique harmonisé à l'échelle européenne. Mais la Commission a toutefois présenté une proposition afin de créer un marché européen du crowdfunding.