Elles ont déjà envahit des nombreuses villes en France. Les trottinettes en libre-service ont autant des partisans comme des détracteurs.
Tandis que le
free floating débarque partout, Nantes dit non à l’implantation des vélos et des trottinettes en flottes-libres. Il s’agit de flottes de véhicules en libre-service, uniquement déblocables via smartphone.
Récemment, la société
Pony bike a tenté l’implantation de dix-huit vélos en centre-ville et en Gare de Nantes. Une tentative vaine: les deux-roues ont été vite retirées par les services municipaux.
Le problème: le vide juridique. Aucun cadre spécifique ne réglemente ces installations de vélos et trottinettes sur la voie publique. Le socialiste Thomas Quéro, adjoint au maire de Nantes, souligne qu’on ne «souhaite pas que ça se fasse n’importe comment». La ville s’engage, par contre, à recadrer les véhicules en flotte libre.
Les trottinettes en libre-service ont déjà échoué ailleurs
La société américaine Lime a annoncé fin octobre qu’elle suspendait son service à Bordeaux. À Toulouse les trottinettes arrivées en ville. Elles sont retirées trois jours plus tard. La municipalité avait jugé illégale cette occupation du domaine public. Elle a demandé à Lime de s’engager à signer une redevance.
Ses flottes ont envahi également plusieurs capitales européennes. Une des batailles les plus intenses entre Lime et les institutions locales a lieu à Barcelone.
La ville espagnole a décidé de ne pas réglementer pour l’instant l’utilisation des trottinettes en libre-service. Un service déjà fort dans d’autres villes espagnoles telles que Madrid.
En ce qui concerne les motos et les vélos, la réglementation avance plus rapidement. Le conseil municipal barcelonais va fixer un maximum de 6 000 véhicules en libre service dans la ville. Une condition à complaire: les entreprises doivent remplir plusieurs conditions pour minimiser les impacts négatifs découlant de l’occupation de l’espace public.