Depuis sa création en 1987, 9 millions d’étudiants et étudiantes européen.nes ont pu bénéficier du programme d’échange Erasmus. Ce programme de mobilité permet notamment de suivre une partie de sa formation universitaire dans un autre pays de l’Union. Depuis 2014, Il s’adresse non seulement aux étudiants universitaires mais aussi aux apprentis, aux demandeurs d’emploi, aux enseignants et aux formateurs.
Or, dans un contexte de pandémie mondiale, le programme Erasmus + a dû s’adapter à la mise en place de cours en ligne par la quasi-totalité des universités européennes et propose désormais des mobilités hybrides. Celles-ci associent des activités virtuelles en lien avec la mobilité, comme l’apprentissage à distance organisé par l’établissement d’accueil, avec une mobilité physique à l’étranger.
Nous avons discuté avec Zeina, étudiante italienne en Erasmus à Nantes depuis janvier, et Gabriele, également italien et en Erasmus à Nantes depuis septembre. Ils nous ont raconté leur expérience Erasmus en ce moment si particulier, entre le défi de s’orienter dans un système universitaire nouveau et une vie sociale forcément restreinte. Néanmoins, les deux tenaient à saisir l’opportunité précieuxe d’un échange Erasmus et la pandémie ne les a pas arrêté.es.
Aujourd’hui, Zeina et Gabriele affirment à l’unanimité que cette expérience pourra leur apporter beaucoup dans leur parcours, et peut-être que partir en Erasmus en temps de pandémie aura été une occasion de plus pour se mettre à l’épreuve et découvrir ses atouts.