C'est une répercussion du Brexit que l'on n'attendait pas ! Depuis quelques années, des citoyens britanniques habitant en France ont été élus maires ou conseillers municipaux de plusieurs petites villes.
Pour certains, le Brexit sonne comme un couperet ! Protégée par le droit européen, une partie d'entre eux, n'ayant jamais pris la nationalité française, ne peut plus se présenter ou se représenter, dans leurs villes.
Une situation rédhibitoire à quelques semaines des élections municipales, car les dossiers de naturalisation ne seront pas prêts avant l'été.
C'est notamment le cas au conseil municipal de la petite commune du Pin, où Julia Natri est allée à la rencontre de Valérie MacCooley .
Valérie MacCooley n’a pas la nationalité française. Avec toutes les complications autour du Brexit, elle a attendu d’être sûre de la sortie du Royaume-Uni avant de commencer les demandes de naturalisation.
Beaucoup de Britanniques ont fait comme elle. Résultat : beaucoup de dossiers sont en attente d’examen…
Valérie MacCooley n’aura pas de réponse avant juillet, alors que les élections municipales sont en mars.
"Entre janvier et juillet je suis sans droit de vote, je perds mon droit de vote. Ce qui a pour conséquence que je ne peux pas me représenter dans ma commune."
"J'étais très contente, et j'étais prête à me projeter sur 6 ans supplémentaires."
Plusieurs communes se trouvent aujourd'hui dans ce cas. A l'heure où les petites communes peinent à trouver des représentants prêts à se dévouer, la situation pourrait fragiliser davantage les territoires ruraux en pleine désaffection.