Le tourisme change de visage. De plus en plus de voyageurs souhaitent réduire leur impact sur l'environnement, et de nombreuses villes essayent de trouver des alternatives au tourisme de masse. Strasbourg fait le choix du qualitatif et essaye d'attirer "moins de visiteurs qui restent plus longtemps".
La France, 1er destination touristique mondiale, et victime de son succès, car le tourisme, s’il est vecteur de croissance économique, son bilan est beaucoup moins positif d’un point de vue environnemental. Mais au-delà de son empreinte carbone, le sur-tourisme peut aussi être source de nuisances pour les habitants locaux.
Pour en limiter les effets, les villes cherchent des moyens efficaces pour contenir l’afflux touristique. A Venise par exemple, des portiques ont été installés aux portes de la cité des Doges en 2018 pour contenir le flot des visiteurs. Autre mesure prise en 2019 : l’instauration d’une taxe d’entrée pour tous les non-résidents allant de 2 à 10 euros en fonction de la saison.
Pour éviter d’en arriver à de telles situations extrêmes, la ville de Strasbourg souhaite progressivement glisser vers un tourisme plus qualitatif, comme nous l’explique Paul Meyer, adjoint au maire en charge du tourisme. Un tourisme plus responsable, un principe qui fait des émules. De plus en plus de destinations touristiques proposent des alternatives pour vivre à l’heure locale dans le respect des lieux et des habitants.