Comme tout le monde, les médias sont soumis aux règles de distanciation sociale et de confinement. Ce qui n'est pas sans poser quelques problèmes...
Comment les médias continuent-ils à assurer leur mission à l’heure du confinement et de la distanciation sociale ? Une question qui s’est posée pour de nombreux groupes à travers l’Europe, et qui a profondément modifié les programmes. Les journalistes ne reçoivent plus en plateau, tout échange se fait par écrans interposés et ce sont désormais les invités qui nous "accueillent" en quelques sortes chez eux. Pour de nombreux journalistes, exit le terrain. Le téléphone a remplacé le micro et tous les sujets traités nous ramènent quoi qu’il arrive au coronavirus. Les rédactions ont dû s’adapter. En Lituanie par exemple, les journalistes de la chaîne publique LRT se sont organisés pour respecter le confinement et diminuer au maximum leurs effectifs, comme nous l’explique Guoda Peciulyte, journaliste et présentatrice du journal de la LRT :
"On a fait trois équipes : la 1, la 2, la 3. On espère que la troisième ne viendra jamais, car c’est celle qui reste à la maison et qui viendrait nous remplacer au cas où l’un d’entre nous serait malade. Moi je suis dans le premier groupe. Il y a le deuxième groupe et on alterne. On travaille deux semaines, puis on se repose. On essaye aussi de limiter les contacts, et de laisser certains collègues sains et saufs à la maison au cas où, parce que la chaîne publique ne peut pas s’arrêter ! Et c’est la même chose dans le Département radio et dans le Département web."
Autre problème de taille pour les journalistes et présentateurs télé : bon nombre de maquilleurs et de coiffeurs sont au chômage technique ! Non, ce ne sont pas les éclairages qui ont changé l’apparence physique des personnalités que vous voyez à l’écran… Un problème que pour des raisons évidentes, nous sommes ravis de ne pas avoir à Euradio !