Aider des réfugiés à retrouver un emploi. Voilà l’objectif de Baraka, une action collective qui a lancé sa deuxième promotion mercredi 27 janvier à Nantes, au siège de l’Urssaf.
Le club d’entreprises FACE a mis en place pour les 15 bénéficiaires de Baraka, un parcours linguistique pour atteindre le Diplôme de Compétences en Langue et à visée professionnelle. Avec 39 bénévoles en qualité de parrains et marraines, il s’agit d’un bon début pour retrouver un emploi. Hélène, marraine et salariée de l’URSSAF.
Depuis plusieurs semaines j’ai rencontré mon filleul à plusieurs reprises: il a un projet professionnel assez concret. Donc, mon rôle c’est vraiment de l’accompagner dans la recherche des formations, stages, rédaction de CV, préparation des entretiens, toutes les activités pour se préparer à trouver l’emploi qu’il souhaite trouver demain.
FACE et URSSAF n’aident pas seulement les réfugiés dans le programme Baraka. Exemple avec Sara Ocando, vénézuélienne, arrivée en France il y a 7 mois.
J’ai travaillé pendant 7 mois à Paris, puis je suis venue à Nantes pour des raisons personnelles. Mes deux filles sont en Équateur avec mon mari et nous attendons le regroupement familial. Je ne fais pas partie du projet Baraka, mais je suis satisfaite des conseils apportés par Monica (marraine) pendant cette période. Nous avons eu 3 rendez-vous au total. En plus de cela, j’ai un accompagnement par téléphone pour améliorer mon français, une fois par semaine pendant une heure. Il y a une bonne interaction, ça a été très utile en termes d’apprentissage et d’orientation.
L’UE dénonce une participation moins importante des migrants au marché du travail que les ressortissants de l’UE: 55 % en 2017 contre 68 % pour les ressortissants des pays d’accueil. Ce manque d’intégration des migrants est dû aux barrières linguistiques, la discrimination, l'accès inégal à l’emploi, à un logement décent et aux services sociaux. Des difficultés que ce programme s’engage à résoudre.