Elles se sentent « oubliées et méprisées »
Les infirmières de toute la France sont appelées à faire entendre leur colère aujourd’hui devant les préfectures de région.
En libéral ou salarié, c’est 660 000 membres qui sont appelés à se réunir à 14h.
A Nantes, le rendez-vous est pris devant la préfecture.
Et les revendications sont multiples:
Parmi elles, le plan gouvernemental « Ma santé 2022 »
Il prévoit de financer au forfait la prise en charge des pathologies chroniques à l’hôpital.
Mais aussi un statut unique de praticien hospitalier.
et d’autres mesures comme la suppression du numérus clausus en Première année de médecine.
Mais pour les infirmiers, il ne prend pas assez en compte leurs droits.
Le plan santé densifie aussi la réponse au premier niveau pour éviter un recours aux urgences.
Mais il ne prévoit pas d’obliger les patients à appeler le SAMU avant de se rendre aux urgences.
Pourtant c’est ce qui se fait dans plusieurs pays européens.
Ex: Royaume-Uni ou Pays Bas
Conséquence: dans ces pays d’Europe: le recours aux urgences est beaucoup moins important qu’en France.