Depuis une semaine, de nombreux Français tentent leur dernière chance pour retrouver leurs proches, traversant parfois même les frontières de l'Europe. Guénolé, Français et stagiaire à Bruxelles, ne rentrera pas pour des raisons professionnelles et sanitaires.
"Avec toutes les mesures qui ont été prises, je pense qu'on se rend compte de la gravité potentielle de la chose. Ici, en Belgique les mesures sont légèrement différentes mais globalement c'est la même chose."
"Je suis en télétravail, donc on s'adapte. J'essaye aussi de prendre du recul, car à titre personnel moi je ne suis pas atteint. Il faut simplement respecter les mesures mises en place, ça me paraît important."
"Si je ne rentre pas c'est d'abord pour des raisons professionnelles. Là où je travaille, on nous demande de rester en Belgique. Mais aussi pour le côté santé. Moi je sais que si je rentre en France, c'est aussi pour rentrer en famille. Si je suis porteur du virus je n'ai pas envie de contaminer tout le monde. Certes, ça va être quinze jours, un mois où ça va être peu chiant, mais bon je me dis que c'est peut-être un moindre mal pour éviter de contaminer tout le monde."
Il devrait être encore plus difficile de traverser les frontières dans les prochains jours. En effet, les contrôles intra Schengen se renforcent après la décision prise le 17 mars par la Commission Européenne, de fermer les frontières extérieures de l'Union Européenne pour une durée de trente jours.