Vélos: l'impact du déconfinement sur la circulation

 Vélos: l'impact du déconfinement sur la circulation

L’utilisation des vélos c’est un sujet très actuel en France et en Europe et le déconfinement a donné l’occasion aux vélos de s’affirmer dans l’espace urbain, au détriment des transports publics. Le gouvernement français a aussi adopté des mesures pour donner un “Coup de Pouce” à l’utilisation des vélos, à travers l’initiative qui porte le même nom. 

Nous avons dès lors interpellé les nantaises.

J’ai l’impression que dans la plupart de villes il y a, quand même, de plus en plus de pistes et qu’il y a plus de monde

Pour Annie-Claude Thiolat, Présidente de l’association Place au Vélo à Nantes, les mesures employées ont été efficaces.

Il y a eu effectivement, en sortie de confinement, l’opération “Coup de Pouce Vélo” avec 3 mesures : “Coup de Pouce Réparation”, qui finance jusqu’à 50€ la réparation des vélos et Nantes Métropole abonde à 50€ supplémentaires.

Puis on a “Coup de Pouce Vélo Remise en Selle” qui incite chaque citoyen qui en a envie à prendre plusieurs cours de vélos, individuellement ou collectivement.

La troisième proposition de la première série de mesures gouvernementales c’est le financement par le biais de notre programme “Alvéole” qui peut financer à  60% de stationnements temporaires vélos sur l’espace publique. Devant le succès de ces propositions alléchantes quasiment tous les vélos dormants sont sortis et on espère que ça va donner l’envie de réellement faire du vélo.

Et ailleurs en Europe, par exemple à Ferrare, la Covid a eu un impact moins grave, aussi grâce à la circulation des vélos, comme nous l’explique Mme Thiolat, de Place au Vélo.

Il y a des villes dont on peut s’inspirer, moi je prends particulièrement l’exemple de Ferrare qui, pendant la crise du Covid, a été une des rares villes avec un taux de malades nettement inférieur à l’ensemble de l’Italie du Nord, parce que 30% de la population fait du vélo et que le vélo nous met à l’abri de bien de choses : d’abord, on produit moins de gaz à effet de serre, on protège et on entretien une capacité respiratoire bien supérieure à la moyenne, et surtout, un taux d’immunité au risque épidémique.

Donc, il semblerait que la seule chose qui nous reste à faire c’est de déménager à Ferrare.