Moneko, c'est la monnaie complémentaire et citoyenne de Loire-Atlantique. Son principe : cette monnaie ne circule que sur un territoire déterminé. En ne s'échappant pas du département, Moneko est un outil en faveur de la transition écologique.
Lancée en 2020, Moneko est encore jeune dans le paysage de Loire-Atlantique. Et pourtant, c'est en fait la fusion de deux anciennes monnaies locales : SoNantes, une monnaie arrivée en 2015, qui était dédiée au territoire de la métropole nantaise, et Retz'L, qui était située sur le Pays de Retz et qui était une monnaie pionnière en naissant en 2012.
Moneko est une association qui met à la fois les particuliers, les entreprises et les collectivités territoriales autour de la table pour faire de la monnaie un outil de réappropriation qui permet de choisir ce que l'on souhaite en faire sur le territoire. Il y a ce symbole évidemment d'avoir un billet d'une valeur de 44, mais pour citer d'autre bénéfice d'une monnaie locale, la collectivité peut décider du taux de change de cette monnaie et alors permettre aux particuliers ou entreprises de gagner en pouvoir d'achat et les aider au financement d'un projet.
Nous avons rencontré Thomas Maréchal, le chargé de développement de Moneko.
La monnaie locale, c'est un outil qui permet d'être solidaire, en période de crise par exemple, où l'on peut favoriser les entreprises de son territoire géographique, en circuit court, au lieu d'aller ailleurs. Je ne sais pas si cette monnaie est à la mode puisque les premières sont arrivées dès 1930 mais ces projets existent un peu partout, et beaucoup en Europe.
Thomas Maréchal
Reportage réalisé par Terence Chan, de l'Académie euradio