Génération Z

Le volontariat continue son développement en Europe - Génération Z #19

Source : Euranet Plus, ©_wavebreakmedia_-_Shutterstock(1) Le volontariat continue son développement en Europe - Génération Z #19
Source : Euranet Plus, ©_wavebreakmedia_-_Shutterstock(1)

euradio vous donne rendez-vous une fois par mois pour Génération Z. Avec cette émission réalisée par notre journaliste Romain L'Hostis avec Euranet plus, le réseau de radios européennes, nous tirons le portrait d'une jeunesse européenne qui s'engage et fait bouger les lignes.

Dans l’Union européenne, le Corps européen de solidarité, qui dépend en France de l’Agence Erasmus+, soutient financièrement les jeunes de 18 à 30 ans qui s’engagent pour un volontariat, que ce soit pour des actions de solidarité, ou bien de type humanitaire, même à l’extérieur de l’Union européenne. Seul ou en équipe, d’une durée pouvant aller de quelques mois à un an selon les cas, c’est là l’occasion pour les jeunes de s’évader et s’essayer à une expérience inédite et professionnelle. 

Alors, aujourd’hui à quoi se consacrent ces jeunes volontaires en Europe ? Quelles compétences ou leçons en tirent-ils ? Et quel impact sur leur début de vie professionnelle ? Petit tour d’horizon, en commençant depuis la France, où le volontariat y est organisé via le statut de service civique, qui permet à des jeunes de 16 à 25 voire 30 ans de s’engager dans une mission d’intérêt général. La France comptait ainsi près de 145 000 jeunes volontaires en 2021.

Retours d'expérience de volontaires

Pour Euranet Plus, Amani Doggart, jeune britanno-flamande partage son expérience en France à Calais, où elle était volontaire pour Care4Calais, un organisme qui aide les migrants présents sur place.

A l'antenne de Ziniu Radio, Augusté, volontaire en Lituanie auprès de personnes en situation de handicap.

La Belgique, quant à elle, a adopté une loi en mai 2024 pour donner un statut légal au service citoyen, encadrant les activités de volontariat parmi les 18-25 ans. L’une d’elles nous raconte le sens que prend ce service pour elle, au micro de la RTBF.

En Slovénie, pour RTV Slovenia, Anastasiya, étudiante de 20 ans, a travaillé comme volontaire à la Philanthropie slovène de Maribor, notamment pour enseigner la langue slovène à des enfants ukrainiens réfugiés depuis le début de l’invasion de leur pays par l’armée russe.

Ce n’est pas pour rien qu'on appelle ça un service citoyen, je me suis sentie vraiment beaucoup plus active en tant que citoyenne et j'ai vraiment eu l'impression que oui, en fait, j'ai ma place dans la société et en fait, je ne suis pas juste un pion qui est là et qui vit sa petite vie [...]. Jeune volontaire belge. (source : RTBF).

Entre épanouissement personnel et risque de précarité.

Malgré tous leurs apports en terme de compétences et expériences humaines, la capacité des volontariats à réduire le risque de précarisation des jeunes et d’exposition à la pauvreté est quant elle discutable. En effet, selon l'Observatoire des inégalités, en France, 56,9% des travailleurs moins de 25 ans occupaient un poste précaire en 2021. Alors, quel avenir pour l'action volontaire en Europe ? La question reste ouverte, mais pour la bulgare, Radostina Yordanova, pour la radio BNR, volontaire auprès de la Croix Rouge, son choix est fait.