“Ce qu’on va faire ou pas faire à Sainte-Soline aura des répercussions qui iront bien au-delà de ce secteur” Thierry Burlot
Dans les précédents épisodes, nous avons vu que les bassines permettent de stocker de l’eau prélevée dans les nappes phréatiques en hiver pour pouvoir en disposer l’été.
Alors que leur fonctionnement et leur impact sur l’environnement sont encore contestés, leur gestion aussi mériterait encore plusieurs ajustements, sur quoi s’accordent toutes les personnes que j’ai interrogées.
Or, les chantiers ont déjà commencé, et ce, aux frais de plusieurs fonds publics.
De nombreux recours juridiques ont été faits depuis 2020 pour empêcher leur progression, dont même certains au niveau de l’Union européenne.
“L’État refuse d’ouvrir un moratoire et [c’est une des raisons] pour lesquelles on avance à marches forcées” Benoît Biteau
Et c’est justement cette marche forcée qui suscite autant de débats.
S’ouvre un autre volet qui dépasse largement le projet précis de cette méga-bassine. Le 25 mars entre 6.000 et 30.000 personnes, selon la préfecture ou les organisateurs, se sont rassemblées dans les Deux-Sèvres pour manifester leur désaccord.
Qui étaient les manifestants de Sainte-Soline ? Que s’est-il passé ? La joie peut-elle être une arme politique ?
Avec la participation de :
- Benoît Biteau, paysan, agronome et député écologiste au parlement européen depuis 2019,
- Joachim, membre de Bassines Non Merci,
- Anne-Morwenn Pastier, géomorphologue et membre de Bassines Non Merci,
- Thierry Burlot, président du Comité de Bassin de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne,
- Yves Le Quellec, président de France Nature Environnement Vendée.
- Trois manifestant·e·s de Sainte-Soline,
- Les propos d’Emmanuelle Dubée, Préfète des Deux-Sèvres, interprétée par Mari Le Diraison,
- Vincent D’Eaubonne.
Un reportage réalisé par Emilie Finck.