Chaque 1er samedi du mois, des ateliers “Dopamine!” sont organisés à La briqueterie, le Centre de Développement Chorégraphique National du Val-de-Marne. Ce sont des cours de danse et d'improvisation gratuits et ouverts à tous qui sont dispensés dans le cadre du projet européen Dance Well.
“A l’origine c’est un projet de danse inclusive, en Italie, focalisé sur la maladie de Parkinson. La briqueterie est partenaire de ce projet”, explique Clint Lutes, chorégraphe américain associé au projet Dance Well. Le but est de créer un réseau d’établissements qui travaillent autour de la danse et de la maladie de Parkinson.
Selon Clint Lutes, il est primordial pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson de rester en mouvement. Le lien avec la danse est tout trouvé.
L’avantage de la danse, c’est que ce n'est pas que physique, c'est aussi créatif et social. Il y a beaucoup de choses bénéfiques pour les personnes atteintes de la maladie. Clint Lutes
La briqueterie est l’un des huit partenaires européens associés au projet. Le lieu accueille ponctuellement des formations données par Clint Lutes et ses collègues. Ces formations sont destinées aux professionnels de la danse et du milieu médical.
Julie, danseuse professionnelle, a participé à la dernière formation organisée du 5 au 7 janvier : “Pendant le confinement j’avais suivi quelques ateliers “Dopamine!” et mon père est atteint de Parkinson. J’ai suivi cette formation parce que j’avais envie de nourrir cette curiosité et voir les ponts qu’on pouvait faire avec la danse.”
Cécile Rativet-Montoya était d’ailleurs présente pour évoquer les symptômes de Parkinson. Elle est atteinte de cette maladie depuis maintenant 11 ans.
Le traitement médicamenteux est nécessaire mais pas suffisant. Il faut mettre en place d’autres choses. La pratique de la danse c’est vraiment très important pour le rythme et le mouvement. Cécile Rativet-Montoya
Pour s’inscrire aux prochains ateliers “Dopamine!”, consultez le site internet de la Briqueterie.
Reportage réalisé par Lou Surrans