Bienvenue dans ce nouveau numéro de la Fabrique urbaine. Une Fabrique remaniée, avec un seul invité et un seul chroniqueur par émission. Le tout dans un timing réduit à 30 min. Mais rassurez-vous, on se retrouve tous les 15 jours. Une émission, donc, devenue bimensuelle pour être au plus près de l'actualité urbaine. Notre invitée du jour, Sophie Bouillon, nous emmène dans la ville tentaculaire de Lagos. Une plongée hypnotique et lumineuse dans une ville au vacarme incessant où demeurent cependant quelques havres de paix.
« Lagos vous rend vivant. Lagos vous tue. Ici, vous aurez tort sur tout. Ici, vous n’aurez plus raison de rien. Lagos crée autant de millionnaires qu’elle envoie de pauvres au tapis. Et jamais, vous, humains, malgré vos croyances et vos certitudes, jamais vous n’aurez voulu tant vivre. Au milieu de ce trop-plein, de ce trop de gens, de ce trop de déchets, d’injustices, de fêtes et d’excès. De tout ce que vous aviez tenté d’ignorer jusqu’à présent. »
Sophie Bouillon vit à Lagos, la capitale économique tentaculaire du Nigeria, lorsque le premier cas de coronavirus y est déclaré. Journaliste, elle s’extrait de sa nuit pour aller écrire la dépêche qui annoncera au monde que l’Afrique, à son tour, est touchée par ce « virus des Blancs » qui met l'Occident à genoux. Manuwa Street (Ed. Premier Parallèle, 2021), c’est le récit impressionnant d’une année qui s’achèvera par le soulèvement d’un peuple. C’est aussi et surtout une plongée hypnotique et lumineuse dans une ville qui ne connaît jamais de répit, à la rencontre d'hommes et de femmes aux prises avec le vacarme du monde.
Les flâneries de Juliette
Deux femmes et un jardin, Anne Guglielmetti , Interférences, 2021
Super hôte, Kate Russo, édition Quai Voltaire – la table ronde, mai 2021, traduit de l’anglais par Séverine Weiss
Choix musical de Carole Carole :
Lucky Number de Lene Lovich
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