La playlist SoS Weekly Jams #6 : Passé, présent, futur

 La playlist SoS Weekly Jams #6 : Passé, présent, futur

SoS Weekly Jams : des playlists estivales signées euradio

Pour le projet Summer of Solidarity, euradio sélectionne chaque semaine 15 titres issus de sa programmation musicale : c’est SoS Weekly Jams, des playlists éclectiques aux notes fraîches et colorées, pour profiter de l’été au son des meilleur·e·s artistes émergent·e·s du continent européen (et au-delà). Écoutez ci-dessous la 6e playlist de cet été de solidarité !

SoS Weekly Jams #6 : Passé, présent, futur


Cette semaine nous commençons et finissons avec des chansons plus anciennes évoquant la perte.

Basé sur une mélodie de Beethoven, « Past, Present, Future » des Shangri La’s est probablement la plus triste chanson d’amour jamais chantée.

Dans « Le Beirut », sur la mélodiedu concerto de Aranjuez de Rodrigo, Fairuz fait le deuil d’une ville détruite par la guerre civile.

Très tristement, la capitale libanaise connait à nouveau la destruction. Entre ces deux chansons, notre playlist navigue entre de doux souvenirs, un présent difficile et un avenir incertain.

Parlons du passé. L’anglo-argentine Malena Zavala se souvient de la douceur de La Havane. Le Français Ezekiel Pailhès nous entraîne dans un cakewalk suranné mais plein degroove. Les Espagnoles Melenas tape rêveusement du pied, un clavier enfantin en arrière-plan, obsédant comme un souvenir.

Le présent quant à lui est confus et difficile. Les Italiens Bee Bee Sea se perdent bruyamment dans une histoire d’amour et les Français Tara King Th. et Brisa Roché leur demande de la fermer.

La Suissesse Sophie Hunger peine à se convaincre que tout va bien. Gastone, dans une reprise d’un classique italien, est en larmes, seul sous un magnifique clair de lune. Les Anglais Gentlemen’s Dub Club et Kiko Bun s’attaquent au « Use Me » de Bill Withers, déchirant mélange de désir et de résignation.

La grecque Danai Nielsen reprend une chanson traditionnelle, désolante histoire d’un baiser qui rend malade d’amour. Les Hongrois de Péterfy Bori & Love Band invoquent un batteur maléfique, ils parlent sans doute du temps, l’inexorable.

L’avenir peut sembler lointain, mais il existe. Les Irlandais Fontaines DC nous rappelle que la vie n’est pas toujours vide de sens et les Anglais de The Heavy nous pressent de questions essentielles : « Pouvons-nous faire différemment / Pouvons-nous faire mieux / Pouvons-nous faire en sorte que l’amour règne ? ».

Les mauvaises filles, quant à elles, sont éternelles, remercions les Mancuniennes PINS de nous rappeler cette réjouissante vérité.