Dimanche, le gouvernement Indien a ordonné à ses 1,3 milliards d’habitants de rester chez eux. Avec cette nouvelle mesure, aujourd’hui, plus d’un tiers de la population mondiale se retrouve confinée.
L'annonce du Premier ministre Indien Narendra Modi a déclenché un vent de panique.
En Inde le confinement semble être beaucoup plus dur. Il va durer pour un minimum de vingt-et-un jours. Et les règles autour des sorties pour acheter de la nourriture et d'autres produits essentiels ne sont pas claires partout.
Aujourd'hui des images de la police utilisant des châtiments corporels et de la violence pour faire respecter ces interdictions de sortie font le tour des réseaux sociaux.
De plus, beaucoup craignent que les hôpitaux ne puissent pas faire face au pic de l’épidémie.
Balaji Prem Kumar nous en parle. Il vie à Chennai, la capitale de la province Tamil Nadu, où il travaille comme avocat et militant.
" The facilities are very poor. There have been 28 cases diagnosed in Chennai. But we fear that there may be more cases which have not been diagnosed.
There are only two testing centres in the whole state - for almost 70 million people. So people are not going out but it's more out of fear than out of respect for the confinement orders.
The worst thing about this pandemic is that poor people are going to suffer a lot. They are the really vulnerable population in India.
The government is offering 20 dollars - a thousand rupees a month - for any working class people, which is not very much. But it depends on the state government, they each have different schemes in place. And people have been given rations for one month. "
Selon les experts, une période de stricte isolement est essentiel pour éviter une épidémie catastrophique que les services médicaux indiens ne pourraient pas contenir.
Le pays ne compte que 0,5 lit d'hôpital pour 1 000 habitants, l'un des ratios les plus bas au monde, selon l'Organisation de coopération et de développement économiques.