L’Europe s’attaque à la pollution plastique: dans moins d’un an il ne sera plus possible d’utiliser des produits en plastique à usage unique, selon la Directive votée par le Parlement et le Conseil, et qui entre en vigueur le 3 juillet prochain.
En même temps, les familles qui passent aux Zéro déchet se multiplient, comme l’explique Morgane, qui a radicalement changé ses habitudes.
Dans la maison, pour nos courses, on privilégie déjà les circuits courts. On a des sacs de vrac plutôt que des sacs en plastique, je me suis mise à la couture pour faire des mouchoirs réutilisables, des charlottes pour conserver nos plats, on a des brosses à dent en bambou, on se déplace encore plus à vélo. Donc, au final c’est une démarche bénéfique pour le portefeuille sur le long terme.
Avoir des enfants sans produire de déchets c’est difficile, mais pas impossible.
Emmener les enfants dans les Zéro Déchet c’est aussi une démarche éducative pour que ce ne soit pas quelque chose de contraignant par la suite, mais qu’ils aient été élevés dans cette démarche et que par conséquent ce soit naturel pour eux.
En Italie plusieurs villes ont réduit leurs déchets, grâce à des poubelles spécifiques, Loïc en a fait l'expérience.
En Italie, chaque village a des poubelles spécifiques, pour le carton, les déchets organiques, les huiles, et surtout c’est payant et ça pousse aussi les gens à réfléchir à leur façon de jeter et on voit que dans les maisons les poubelles sont plus petites.
Unigreen c’est un exemple d'entreprise nantaise qui lutte contre le plastique, Maryève Berthelot en est la fondatrice.
Le but d’Unigreen c’est de proposer des solutions au plastique à usage unique et de remplacer le plastique par des matières végétales pour plusieurs raisons: la première c’est que le bambou c’est une matière végétale qui va nécessiter peu d'énergie à être transformée; la deuxième c’est que le bambou capte 30% de CO2 en plus que les arbres, il pousse très vite. Ces produits sont fabriqués pour la plupart au Sri Lanka, au Japon, et en Chine parce qu'ils ont la culture du bambou, ils savent comment l’utiliser, l’exploiter et le transformer. J’ai donc envie d’avoir un contact direct, d’ouvrir un commerce et m'adresser directement aux gens qu’on va croiser dans la rue.
Même si passer au bambou a des conséquences non négligeables sur l’environnement, il représente aujourd’hui une alternative moins impactante que le plastique.