Depuis le début du confinement, de nombreux élèves à travers l'Europe doivent suivre leurs cours en ligne. Un casse-tête pour les enseignants qui doivent s'assurer du suivi de leurs élèves à distance, comme nous l'explique Clare Spargo, professeure de langues à Londres.
Avec le confinement, les enseignants doivent assurer leur mission à distance. En France, en Belgique, en Allemagne, en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni, des millions d’élèves suivent leurs cours par correspondance grâce à Internet. Malgré la technologie et la diversité des contenus pédagogiques mobilisables (vidéos, jeux, films, chansons, podcasts…), difficile de maintenir un réel suivi des élèves, comme nous l’explique Clare Spargo, professeure de langues à Londres.
“Désormais tous les cours se font en ligne, et franchement c’est très difficile. A Londres, beaucoup de mes élèves n’ont pas d’ordinateur à la maison, d’autres n’ont pas forcément accès à Internet. C’est donc plus difficile pour eux d’accéder aux cours. Mais on fait de notre mieux, on essaye de donner le meilleur enseignement possible même en cette période de confinement liée au Coronavirus. On fournit aux élèves les ordinateurs portables, on essaye de les contacter tous les jours par téléphone, et il existe une plateforme en ligne sur laquelle on peut vérifier le travail des élèves. C’est très important de garder le contact avec eux, mais ça reste compliqué d’enseigner si on n’est pas présent physiquement auprès des enfants.”
En effet, comment savoir si les élèves ont vraiment intégré toutes les notions indispensables à la poursuite des programmes ? Comment rendre intelligibles des leçons parfois obscures, même pour les parents ? Comment adapter les cours pour qu’ils soient plus ludiques et plus pratiques à faire à la maison ? Autant de questions soulevées chaque jour, partout en Europe. Les difficultés semblent en effet être les mêmes d’un pays à l’autre, même si, comme en temps normal, tout est fait pour ne laisser personne - enfants, parents, professeurs- au bord du chemin.