Bar-Bars s'invite chez Arlette

 Bar-Bars s'invite chez Arlette

La 19e édition du festival Bar-Bars commence ce jeudi jusqu’à dimanche. Plus de 500 lieux dans toute la France proposent des animations. Exemple boulevard de la Prairie aux Ducs à Nantes, chez Arlette, un café du nom de l’ancienne propriétaire.

Chez Arlette peut accueillir chaque soir un peu plus de 100 personnes. Benjamin en est le co-gérant

"On avait hâte que ça reprenne ces animations culturelles et musicales. On joue le jeu en faisant venir ce jeudi Gutz, artiste international sur une musique tropicale disco boogie, la soirée est complète. Vendredi soir, deux artistes nantais, OR’L (Aurélien) et  Paulette Sauvage (Delphine). Samedi soir est plus orienté rock avec Dïe Morg suivi à partir de 22 heures de deux DJ, Spago et Ben les Bains. 

Ce festival va remettre tout le monde dans les cafés. On a besoin de revoir les gens, de revoir les artistes dans les cafés concerts. Les gens nous ont manqué pendant les confinements. On essaye de l’oublier et on espère être tranquille tout l’hiver. On prend toutes les mesures nécessaires et de sécurité pour que l’événement se passe bien. On a une petite structure, avec une jauge à un peu plus de 100 personnes, mais on a mis un peu de moyens pour que l’événement se passe bien.

Les artistes aussi étaient en attente. Ils ont grand plaisir à revoir le public. Chez Arlette l’espace est limité donc il y aura une vraie connexion entre les artistes et le public. Gutz est très content de venir dans ce petit lieu, d’être vraiment au cœur des gens. Il a plutôt l’habitude de faire des gros festivals, ça va être magique et très ambiançant." 

Toutes les infos sur le festival Bar-Bars sont ici

David Milbeo, est Directeur adjoint de Culture Bar bars, la fédération nationale des cafés et des clubs culture

"Nous on accompagne les cafés et les clubs adhérents toute l’année, sur les questions du quotidien, de la culture, le lien social, la vie nocturne en général. Et on travaille avec les collectivités locales. Il y a aussi des événements tout au long de l’année. Cette édition 2021 propose une grande diversité culturelle avec le principe d’un lieu - un programmateur-trice. On peut aussi découvrir des nouveaux artistes et des nouveaux lieux.

A l’origine en 1999, Culture Bar-bars était un festival de petits lieux, avec des concerts à l’intérieur. D’où la programmation au mois de novembre, d’autant qu’il y a beaucoup de sollicitations à partir d’avril. 

Depuis le confinement les gens ont pris d’assaut les terrasses, mais ont un peu de mal à revenir à l’intérieur, au comptoir. Pour nous c’est là où il y a la vie, le comptoir, c’est là où on discute, où on s’ambiance. On espère que ça va revenir. On dit aux gens : vous êtes des êtres sociaux, sortez !

Ce n’est pas un festival uniquement urbain. En Loire Atlantique il y a des événements de Guémené-Penfao à Piriac, de la Chapelle sur Erdre à Orvault

Comment est-ce que vous accompagnez vos cafés adhérents sur les questions de sécurité, et notamment la sécurité des jeunes femmes ?

C’est un sujet sur lequel on travaille depuis des années. Les questions de sécurité, de harcèlement et de toute discrimination sont à poser sérieusement. De nombreux lieux  mettent en place des protocoles sanitaires et d’aides en cas de harcèlement. Et il y a de plus en plus de vigilance. 

On passe aussi par des associations qui proposent des formations pour mieux cerner le sujet. Il est important de préciser que le problème ce sont vraiment les agresseurs et pas forcément les lieux.

Sur Nantes on va relancer les cafés citoyens avec un vrai focus sur la question du harcèlement et des discriminations."