Le devoir de mémoire, ou l’obligation morale du souvenir, se souvenir d'évènements tragiques, de leurs victimes, leur rendre hommage et surtout, ne pas reproduire les erreurs commises par le passé.
Beaucoup d’auteurs contribuent à nourrir la mémoire.
Exemple avec Ronald Goffart, auteur du livre Lily, une enfance à Malmedy pendant la seconde Guerre mondiale.
Si le concept de devoir de mémoire est largement répandu aujourd’hui, il reste cependant l’objet de critiques, de la part d’intellectuels, historiens ou philosophes qui en soulignent l’aspect affectif.
Une dimension qui a ses limites et qui peut conduire à des dérives.
Un même événement n’est pas forcément commémoré de la même façon, ni pour les mêmes raisons d’un pays à un autre.
Le 11 novembre en est le parfait exemple. S’il est un jour férié en France, au cours duquel on célèbre l’Armistice de la 1er GM, ce n’est pas le cas en Allemagne.
Par ailleurs, la mémoire peut parfois faire l’objet de récupérations politiques. Et si l’on s’attache à analyser les discours prononcés par de nombreuses personnalités on se rend compte que l’histoire se transforme bien souvent en un argument politique.