En juillet 2020, l’Union européenne entame les négociations du plan de relance. C’est la première fois que les États européens vont s’endetter ensemble. La crise sanitaire a touché chaque État membre, il fallait donc mettre en place un moyen de soutenir les économies.
Mais pour arriver à un tel accord, les négociations ont été longues et intenses, et les blocages nombreux. Des groupes se sont formés : d’un côté les frugaux, le Danemark ou les Pays-Bas, qui souhaitaient un minimum de subvention et un maximum de prêt, d’un autre, les pays du sud et le couple franco-allemand ont soutenu un plan de relance fort avec beaucoup de subventions, puis, la Hongrie et la Pologne, opposés au mécanisme de conditionnalité demandé par les autres Etats membres. C’est à dire l’obligation de respecter l‘Etat de droit pour obtenir les subventions du plan de relance.
Finalement, un plan à 750 milliards d’euros a été décidé, avec 390 milliards de subvention et 360 milliards de prêts.
On accueille aujourd’hui Valérie Hayer, députée européenne française, affiliée au groupe Renew du Parlement européen. Elle revient sur le rôle qu’a eu le Parlement depuis l’introduction de ce plan de relance jusqu’aux blocages qui se sont manifestés.
Valérie Hayer, eurodéputée, revient sur le plan de relance NextGenerationEU