Direction Paris dans ce témoignage de Stéphane Geneste. Si là-bas les rues sont désormais vides, les parisiens eux, se donnent rendez-vous sur leurs balcons afin de soutenir le personnel hospitalier.
Comme un peu partout en France les rues sont quasi désertes. Mardi avant midi j'ai pu me balader et constater que massivement les parisiens se rendaient dans les supermarchés, les commerces de proximité, les boulangerie ou encore les épiceries.
Dès midi à l'heure du confinement les rues ont commencé à se vider, et petit à petit moi aussi j'ai commencé à rentrer chez moi pour éviter de me faire contrôler par la police, parce que, oui, des policiers patrouillent dans les rues de la capitale. Ils sont à vélo ou en voiture, certains sont même postés à des endroits stratégiques afin de procéder à des vérifications, des contrôles où il faut montrer patte blanche et surtout bien justifier pourquoi on est dehors. Des rues où il n'y a pas un chat, et pour être honnête c'est assez saisissant.
Si les rues sont vides, les balcons le sont un peu moins. C'est ce que j'ai pu constater à 20 heures, quelques dizaines de personnes de ma rue ont applaudi sur leur balcon, afin de remercier et saluer le travail des personnels soignants. Ce qui était frappant c'est qu'on entendait au loin les applaudissements d'autres parisiens, d'autres immeubles, dans d'autres rues. Cette initiative a d'ailleurs vocation à perdurer tous les soirs à 20 heures. Le rendez-vous est donc pris, que l'on soit à Paris, Nantes, Strasbourg, bref que l'on soit partout en France.