Télétravail, solitude, ennui, changement d'organisation... Comment vit-on à l'heure du confinement ? Vanessa Cotterell, jeune allemande installée à Bruxelles nous explique comment elle occupe ses journées, plutôt bien chargées.
"Je travaille pour une ONG à Bruxelles, liée à l’Union européenne. On a fermé il y a deux-trois semaines déjà, lorsque le Parlement européen a annoncé sa fermeture à Strasbourg et avant que le confinement ne soit mis en place par le gouvernement belge."
"On est une équipe de dix personnes et on fait du télétravail. On a des réunions tous les jours, toutes les semaines, via différentes applications, comme Zoom ou Skype par exemple."
"Franchement, moi j’aime bien travailler de chez moi. Ce n’est pas une option dont je peux bénéficier en temps normal. Normalement, on est obligé d’aller au bureau - sauf si l’on est malade évidemment !"
"Le seul problème que je rencontre en télétravail c’est au niveau de la communication. Des fois cela ne marche pas aussi bien que lorsqu’on est au bureau. Parfois, on oublie de dire certaines choses, etc."
"Parallèlement à mon travail, je prépare aussi un Master, pour lequel j’ai plein de choses à faire. Je dois écrire un mémoire."
"Dans l’ensemble, ça va. C’est juste que moi je suis habituée à pouvoir sortir tous les soirs, pour aller boire un verre après le travail. Je fais beaucoup de sport aussi."
"Mais je me suis rendue compte aussi que même si on reste chez nous, on a quand même l’occasion de pouvoir maintenir le lien avec les gens, d’avoir des conversations avec eux. Par exemple, je connais des gens qui habitent pas loin et si je passe devant leur maison, je sais que je vais leur faire un coucou, de loin, pour dire “salut, ça va ?”. On voit beaucoup de solidarité aussi de la part des personnes, qui ont envie de parler avec nous dans les rues. L’isolement, n’est pas facile quand on habite seul mais bon il y a toujours moyen de discuter et de s'occuper."