La guerre en Ukraine continue, et avec elle, la suspension par décision nationale des nombreuses coopérations scientifiques et universitaires qui avaient été établies avec la Russie au fil des ans. Mais en ces temps de conflit, la coopération scientifique internationale n’est pas pour autant totalement à l’arrêt. Pour en savoir plus, notre journaliste Romain L'Hostis est allé à la rencontre de Mathieu Schneider, maître de conférences et vice-président de l’Université de Strasbourg, en charge des questions de Culture, et actions solidaire de l’université.
Les universités françaises se sont adaptées notamment grâce au programme PAUSE, qui vise à protéger des scientifiques en exil. Ce dispositif avait déjà été très utilisé pour venir en aide aux chercheuses et chercheurs fuyant la guerre en Syrie. Il se révèle à nouveau précieux pour les scientifiques fuyant le conflit en Ukraine. (Pour plus d'informations, voir le website Campus France). Alain Prochiantz, enseignant chercheur, nous en explique le fonctionnement.
Qu’il s’agisse de Russes, d’Ukrainiens, ou de scientifiques d’autres pays, l’Université de Strasbourg utilise de nombreux mécanismes à sa disposition pour renforcer ses liens internationaux. Une action qu'elle entend défendre au nom de son identité et son ouverture sur le monde.
Enfin, ces passerelles qui existent malgré les crises diplomatiques, doivent malgré tout se conformer aux nouvelles règles en matière de protection contre l’espionnage technologique.