Fin avril, Joe Biden a organisé un sommet virtuel pour le climat réunissant une quarantaine d’États dont la Chine. L’objectif ? Marquer le retour des États-Unis dans la lutte contre le changement climatique et engendrer une course vers le haut en faveur du climat. Ce sommet a donné lieu à une profusion d’objectifs climatiques.
La veille du sommet, l’Union européenne s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 d’au moins 55% – voire de 57% en comptant les absorptions carbones – par rapport à 1990. La ligne de mire étant d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. De leur côté, les États-Unis ont annoncé un objectif de réduction de 50 % à 52 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, mais seulement par rapport à 2005. D’autres pays, notamment le Japon, le Canada, le Brésil ou encore le Royaume-Uni se sont également engagés à agir en faveur d’une réduction des gaz à effet de serre. Quant à la Chine, le plus gros émetteur de gaz à effet de serre, elle a réitéré son ambition d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2060.
La suite du décryptage des Surligneurs est à lire ici
Chaque semaine, Tania Racho, du collectif universitaire les Surligneurs, un collectif composé d’enseignants chercheurs qui mettent leurs connaissances juridiques au service du fact checking et du grand public, décrypte pour euradio un fait d’actualité.
Tous les décryptages des Surligneurs sont disponibles juste ici
crédits photo : Markus Spiske