Lancée au début de l'année 2024, l'Initiative citoyenne européenne (ICE) sur l'interdiction des pratiques de conversion vient de recueillir un million de signatures.
Ces pratiques prétendent changer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne. Condamnées par l’OMS, elles sont jugées violentes et inefficaces par les associations de défense des droits humains.
En quelques mois, l’initiative a franchi le cap symbolique du million de signatures, seuil nécessaire pour contraindre la Commission européenne à examiner la demande. Objectif : une législation européenne qui interdit ces pratiques, protège les victimes et prévoit des sanctions claires.
Aujourd'hui, ces thérapies sont illégales dans sept pays de l'UE : l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, la France, la Grèce, Malte et le Portugal.
La balle est désormais dans le camp de Bruxelles pour transformer cette mobilisation citoyenne en action concrète.
On en parle sur euradio avec Matteo Garguilo, étudiant à Sciences Po Lyon et co-président de l'Association ACT (Against Conversion Therapy), à l'origine de cette ICE.