Le modèle de l’actionnariat populaire, où les supporters participent à la gouvernance des clubs de football, a du mal à s’imposer en France. Pourtant nos voisins espagnols, allemands ou anglais sont familiers de ce type de gouvernance.
Alors pourquoi ce modèle a t-il tant de mal à s’imposer dans l’hexagone ? Est-ce à cause de son mode de fonctionnement intrinsèque ou bien à cause de la gouvernance actuelle des clubs de football en France ? La solution serait-elle de s'inspirer des modèles de nos voisins européens? Cet actionnariat populaire est-il nécessaire pour une bonne gestion d’un club ? Quelles sont les propositions et avancées qui existent aujourd’hui dans le football français en faveur de l’actionnariat populaire ? Autant de questions auxquelles répondent :
Florian Le Teuff, président d’A La Nantaise, association portant un projet d’actionnariat populaire pour le FC Nantes et candidat aux élections municipales de Nantes sur la liste Nantes Ensemble de Julie Laernoes. Dans ce cadre, il a dévoilé le 18 février 2020, un projet de création d’une société pour un possible rachat du FC Nantes par ses supporters et les entreprises régionales.
Luc Arrondel, professeur associé à la Paris School of Economics et Directeur de recherche au CNRS. Ses recherches portent notamment sur l’économie du football. Il a co-écrit avec Richard Duhautois un livre intitulé “L’argent dans le football”, publié par le centre pour la recherche économique et ses applications en 2018.