On ne comprend pas le désaccord. On ne comprend pas qu’il impose de réunir, ce lundi, les représentants des 27 États membres tant la question est simple. Si nous souhaitons, nous les Européens, contribuer au succès de la mobilisation décrétée par Vladimir Poutine, nous fermons nos frontières aux candidats à la désertion. Comme nous ne le souhaitons pas et voulons, au contraire, que le plus grand nombre possible de jeunes Russes refusent de prendre part à l’agression contre l’Ukraine, nous leur ouvrons nos frontières.
Il n’y a pas de choix plus clair mais les Pays baltes, la Finlande et la Pologne, des pays dont la dénonciation de Vladimir Poutine et de ses crimes de guerre est pourtant sans ambiguïté, entendent refuser leur protection aux Russes fuyant la mobilisation.
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