L’Union prend les devants. La semaine dernière, le président du Conseil puis la Commission européenne ont publié, coup sur coup, des propositions de programme commun de l’Alliance atlantique dont les 27 chefs d’Etat et de gouvernement vont débattre, jeudi et vendredi, à Bruxelles.
Au Parlement, parallèlement, nous mettons la dernière main à un document encore plus fourni sur l’avenir des relations entre les deux premières puissances économiques du monde. Avant même que les grands électeurs américains n’aient proclamé la victoire de Joe Biden et plus d’un mois avant qu’il ne prenne ses fonctions ce sont ainsi les trois grandes institutions de l’Union qui auront énoncé leur vision d’une relance des relations transatlantiques.
Pour la première fois de son histoire, l’Union européenne n’attend pas que les Etats-Unis définissent leur position pour leur emboîter le pas, à l’habituelle exception de la France. Cela ne ressemble plus à ce qu’on avait connu jusqu’ici, plus du tout, mais où en est-on ?
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