C’est simple, évident, parfaitement clair. Si M. Poutine a massé des troupes aux frontières orientales de l’Ukraine et en Crimée annexée, c’est pour rappeler que personne ne pourrait l’empêcher de se lancer dans une troisième violation de l’intégrité territoriale ukrainienne sans risquer une guerre entre l’Alliance atlantique et la Fédération de Russie.
Ce serait le début d’une troisième guerre mondiale. M. Poutine n’en veut pas plus que quiconque mais le fait est que ses gesticulations ukrainiennes ont rapidement conduit Joe Biden à décrocher son téléphone pour lui proposer une rencontre au sommet. Après l’avoir si justement traité de « tueur » et alors même que les nouvelles d’Alexeï Navalny sont chaque jour plus alarmantes et odieuses, le président des Etats-Unis vient ainsi de reconnaître que le président russe demeurait un interlocuteur obligé.
Alors sachons-le, disons-le, Vladimir Poutine a remporté une manche mais qu’est-ce que la Maison-Blanche et le Kremlin vont maintenant chercher à négocier dans la préparation de ce sommet puis sa tenue ?
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