Jusqu’à 35 euros d’amende, c’est ce que risquent les nombreux fêtards ayant tendance à s’oublier sur la voie publique. Pour contrer ce problème, Laurent Lebot et Victor Massip ont une solution en travaillant de concert avec les villes sujettes à ces désagréments publics : le tourisme urinaire. Une méthode d'identification des « marquages au sol » laissés par les passants un peu trop pressés... et que l'entreprise Faltazi, qui a conceptualisé les Uritrottoirs, exporte même jusqu'à Bruxelles.
Si le sujet peut prêter à rire, il est d'utilité publique et nécessite plusieurs millions d'euros chaque année pour de grandes villes comme Lyon, Nantes ou Paris. De manière générale, la question de l'accessibilité aux sanitaires se fait sentir partout dans le monde et en Europe, et répond à l'objectif de développement durable n°6 de l'ONU : garantir l’accès de tous à des services d’alimentation en eau et d’assainissement gérés de façon durable d'ici à 2030.
Un reportage de Margot Kerlero de Rosbo.